Nouvelle discipline EIKO créée au mois d’août 2017
EIKO Gym Energie (Mouvements lents et fluides, postures et équilibres, respirations profondes, concentrations et coordinations des membres) est à destination des Seniors, Adultes, personnes à mobilité réduite et en situation de Handicap, personnes souffrants de maladies chroniques (cancer, diabète, etc…). Cours mixtes collectifs et particuliers.
Son créateur : Maître Georges RAD
Fondateur de l’école d’arts martiaux EIKO, j’ai commencé les arts martiaux à l’âge de 12 ans, à 59 ans, je cumule déjà 47 années d’expériences professionnelles dans les arts martiaux traditionnels japonais, en karaté et kobudo d’Okinawa.
Les arts martiaux d’Okinawa ont été développés avec une forte influence Chinoise à partir du seizième siècle, via plusieurs facteurs de transmission, à savoir : des familles chinoisent venues s’installer à Naha, des Okinawaïens partis étudier les arts martiaux en Chine et en 1683, des missions diplomatiques chinoises avec l’expert en Kung Fu, Wanshu. A partir du dix-septième siècle, via le moine Chinois Peichin TAKAHARA et le Maître Chinois Kwang-Shang-Fu (Techniques de combat beaucoup plus élaborée avec entre autres, un travail spécifique sur l’énergie interne et imprégnée d’enseignement philosophique qui était le produit de l’ancienne culture de la Chine).
Formation Martiale
J’ai pratiqué durant toutes ces années jusqu’à ce jour, le karaté de style ancien « SHURI-TE », qui signifie : Main de la ville de SHURI. Ce style est né en 1609 à Okinawa par Maître Kanga SAKUGAWA (1733-1815), qui eut un disciple célèbre, Maître Sokon MATSUMURA (1809-1896). Maître Shoshin CHIBANA (1885-1969) qui fut l’élève de Maître Anko ITOSU (1830-1915), décida en 1920 de donner une nouvelle appellation au » SHURI-TE » qui devint le » SHORIN-RYU » (l’école de la petite forêt).
Les principes de base du style ancien karaté SHORIN-RYU, ont la particularité d’avoir des positions hautes, des déplacements longs et souples, des esquives et des mouvements courts et rapides. Destiné à l’origine pour le combat réel, ce style prépare également le corps par un travail de durcissement afin d’aguerrir l’individu. Il est enfin basé sur l’opposition complémentaire entre souplesse et force.
J’ai suivi en France, l’enseignement technique via plusieurs experts, issus des deux écoles, à savoir :
– Ecole SHORINKAN de Maître Shuguro NAKAZATO (1920-2016), disciple externe de Maître Shoshin CHIBANA.
– Ecole SHIDOKAN de Maître Katsuya MIYAHIRA (1918-2010), disciple interne de Maître Shoshin CHIBANA.
Plus d’infos sur le karaté Shorin-ryu d’Okinawa : www.eiko-gr.com
Formation Bien-être
J’exerce également en tant que praticien en massages bien-être professionnel, certifié par l’une des prestigieuses écoles de formation en France : L’Ecole des Spas et Instituts de Paris (ESI) qui a juste changé de nom en janvier 2017, pour devenir l’Ecole Internationale du Spa (EIS) et agréé par la Fédération Française de Massages bien-être (FFMBE). En effet, j’ai suivi la formation d’une année du parcours de la main d’Or 2010/2011. Avec ma société ICIJOMASS « L’ennemi du stress », j’ai une grande expérience professionnelle depuis sept ans, dans les massages bien-être du monde non thérapeutique et qui a pour seul but, la détente et la relaxation. Prestations sur table, sur chaise ergonomique et sur futon au sol, avec entres autres…, les techniques de massages Shiatsu et Amma japonais et les techniques de massages de la Réflexologie plantaire et palmaire chinoise.
J’ai retrouvé ainsi dans ces arts du bien-être japonais et chinois, le corps humain avec ses douze méridiens et l’énergie interne qui est la base de tout… En effet, l’énergie ou le chi est à l’origine de tous les mouvements du corps, elle circule dans les méridiens d’acupunctures et dans les tissus, les méridiens constituent l’ensemble des réseaux par lesquelles circule l’énergie entre les organes internes. Les douze méridiens sont tous reliés à un organe interne par leurs extrémités, dont six sont reliés aux doigts des mains et six sont reliés aux doigts des pieds. Ses massages-bien-être ICIJOMASS, non thérapeutique, ont pour but de favoriser la bonne circulation de l’énergie dans les méridiens, de rétablir un rééquilibrage énergétique et de permettre la libre circulation de l’énergie dans tout le corps. La plupart des méridiens se situent sur les trajets des artères et des nerfs, ils irriguent le corps en énergie, par un réseau de ramification, la médecine traditionnelle chinoise s’appuie sur la théorie des cinq organes vitaux qui emmagasine l’énergie, le Chi, on différencie ainsi le chi de la rate, le chi du foie, le chi du cœur, le chi des poumons et le chi des reins.
Ces massages bien-être japonais et chinois ont pour but d’harmoniser l’énergie des cinq organes via les douze méridiens.
Plus d’infos sur les massages bien-être : www.icijomass.com
Expérience du handicap
Je n’ai pas suivi de formation spécifique sur le handicap, mais j’ai une très longue expérience dans le domaine du handicap mental et des personnes à mobilité réduite. En effet, sensibilisé par mon fils adulte handicapé mental de 33 ans, j’ai su développer sur le terrain tout au long de ma vie personnelle et professionnelle, entres autres, une maîtrise parfaite des gestes adaptés et des limites du corps humain, afin de pouvoir canaliser chaque personne concernée par ce domaine. Ce qui m’a permis en outre de diriger il y a quelques années, des cours découvertes d’auto-défense aux personnes adultes handicapés d’un CITL.
Création et intentions de EIKO Gym Energie
Les années passent, je prends de l’âge comme tout le monde. Depuis près de dix ans, j’intègre chaque jour un peu plus dans mon travail les principes de base du Tai-Chi.
À l’aune de mes 60 ans, je souhaite ouvrir un nouveau département dans mon école d’arts martiaux EIKO qui aura pour nom : « EIKO Gym Energie ».
J’y développerai des exercices de type Tai-chi, en m’inspirant des éléments suivant :
- La richesse technique de mon expérience martiale
- La pluralité de mon expérience en Massages Bien-être
- Mon savoir-faire professionnel acquis tout au long de ma vie
- Les principes fondamentaux du Taï-chi-Chuan (mouvements lents favorisant la respiration et la concentration; harmonisant le corps et l’esprit) discipline issue des arts martiaux internes et techniques de combat ancestrales Chinoises.
Ainsi, ce nouveau département viendra compléter les quatre autres déjà existants à savoir : Le Karaté Shorin-Ryu D’Okinawa, le Kobudo d’Okinawa, la Self-défense (EIKO Défense) et le Tonfa Police.
J’ai toujours, dans ma vie personnelle et professionnelle, souhaité œuvrer pour la bienveillance des personnes… Ce nouveau programme « EIKO Gym Energie » permettra de participer, à mon humble niveau, à l’élan de solidarité nationale sur l’amélioration du bien-être du corps et de l’esprit des Seniors, des adultes, des personnes fragiles et/ou en situation de handicap…, des personnes souffrants de maladies chroniques (cancer, diabète, etc…), répondant ainsi aux attentes psychiques, mentales, physiques et sociales des pratiquants.
Maître Georges RAD
LES ORIGINES DU TAÏ CHI CHUAN
Maître taoïste Zhang Sanfeng
Le tai-chi-chuan ou tai chi ou taiji quan, littéralement : « boxe du faîte suprême », également prononcé en japonais (taikyoku ken) est un art martial chinois dit « interne » (neijia) souvent réduit à une gymnastique de santé. Il peut aussi comporter une dimension spirituelle. Il a pour objet le travail de l’énergie appelée chi ou souffle de la vie.
Le tai-chi-chuan en tant qu’art martial interne insiste sur le développement d’une force souple et dynamique appelée jing (劲), par opposition à la force physique pure li (力).
Une des règles du tai-chi-chuan est le relâchement song (鬆). Ce relâchement garantit la fluidité des mouvements et leur coordination. Une fois la relaxation song installée, le pratiquant va développer le pengjing, force interne consistant à relier chaque partie du corps en restant relaxé.
Le tai-chi-chuan porte une attention particulière à l’enracinement. L’énergie doit aussi s’élancer des « racines » que constituent les pieds, puisque ce sont généralement eux qui, dans la majorité des cas, vont amorcer le coup que transmettra la main, ou tout autre partie frappante. On dit parfois, « le pied donne le coup, la hanche dirige et la main transmet ». L’énergie provient des pieds, puis elle est dirigée par la taille avant d’être transmise par les mains.
Le tai-chi-chuan peut aussi être vu comme un qigong. Il implique un travail sur le souffle et non sur la force brute. C’est pourquoi l’entraînement est tout d’abord exécuté lentement pour sentir les flux du souffle qi, en vue d’exercices d’alchimie interne plus approfondis. Le centre de gravité et la respiration doivent être amenés au niveau de l’abdomen, au dantian inférieur.
Le tai-chi-chuan a été testé et s’avère efficace sur les symptômes de plusieurs maladies, même si un effet placebo ne peut être exclu du fait de l’absence de comparaison en aveugle. C’est le cas pour la fibromyalgie7, pour la polyarthrite rhumatoïde8 et l’arthrose du genou9, ainsi que dans la maladie de Parkinson10 et dans la lutte contre la douleur11. Il est également associé à la longévité. Le pratiquant de Bagua Zhang et de Taji Quan nommé Lu Zijian a vécu jusqu’à 118 ans et a pratiqué jusqu’à l’âge de 116 ans. D’autres pratiquants de cet art sont très âgés, parfois centenaires, comme Li Zi Ming et Wu tunan.
Les chinois pensent que les maladies viennent en général par un excès d’émotion, par exemple : Un état dépressif entraîne des indigestions et des ulcères à l’estomac, la colère conduit à un dérèglement du foie, la tristesse comprime et rétracte les poumons, la peur perturbe les reins et la vessie. C’est pourquoi les chinois préconisent la maîtrise de ses émotions et on dit souvent réguler l’esprit pour garder son calme. L’immobilité permet de chasser les pensées qui accourent et agitent l’esprit, la méditation est un control de ses émotions. Lorsque l’esprit est allégé de pensées, le flux de l’énergie circule régulièrement et fortement dans tout le corps, les obstacles dans les méridiens finissent ainsi par disparaître. Ce travail permet de travailler l’écoulement dans le corps comme l’excès ou le manque d’énergie et peuvent être restauré dans tout notre organisme avec pour seul but, de renforcer, de nourrir, de nettoyer, de réguler, d’équilibrer, d’harmoniser et de faire circuler l’énergie.
Les écoles classiques sont : Chen, de Chen Wangting (1600-1680), Yang, de Yang Luchan (1799-1872), Wǔ/Hao, de Wu Yu-hsiang (1812-1880), Wú, de Wu Ch’uan-yu (1834-1902), Sun, de Sun Lu Tang (1861-1932).
La Légende du Taï-Chi-Chuan
Certaines légendes attribuent l’invention du tai-chi-chuan au taoïste semi-légendaire Zhang Sanfeng, vers le début de la dynastie Ming (XIIIe-XIVe siècle). Le Livre complet sur les exercices du tai-chi-chuan, écrit par Yang Chengfu (1883-1936), raconte que Zhang Sanfeng créa le tai-chi-chuan vers la fin de la Dynastie Song (960-1279). Il s’installa dans le temple du mont Wudang, province de Hubei, pour enseigner sa discipline.
Le Tai-chi-chuan est né de l’observation d’un combat entre une grue blanche et un serpent.
1- L’habilité du serpent, lui permit d’éviter les coups d’estoc du bec de la grue blanche, en se déplaçant en cercle et avec une grande souplesse.
2- Les mouvements de la grue blanche, lui permit de donner des violents coups de bec en utilisant des gestes saccadés et dispersés afin de pouvoir toucher le serpent.
Zhang Sanfeng développa donc au final, un système de self défense, basé sur les mouvements de la grue blanche, du serpent et des principes du Yin et du Yang. Ses efforts ont marqué les débuts du Tai Chi Chuan en Chine. Il pratiquait chaque jour pendant des heures avant d’enseigner la nouvelle forme de self défense à quelques étudiants choisis. Le secret ne fut pas dévoilé au grand public avant le XXème siècle.