Messages personnels de Maître Georges RAD

Message du 27 Juin 2013

La Réflexion Humaine par Maître Georges RAD
Cher internautes,
En Mai 2013, j’ai eu 55 ans. Après un demi-siècle d’existence, et avec tout ce qui se passe dans le monde d’aujourd’hui, je constate avec grand regret qu’en général, l’être humain ne change pas, et ne tire pas les leçons de son histoire passée.

Par conséquent, en ce jour du jeudi 27 juin 2013, l’envie de partager avec vous ma réflexion sur l’être humain m’a poussé à écrire ces quelques lignes sur le sujet. J’espère ainsi réveiller en vous, un sursaut d’humanité, de générosité, de solidarité, de compréhension, de pardon, de tolérance, d’humilité et de dignité envers votre prochain, sans distinction de race et de religion. En effet, selon moi l’ensemble de toutes ces cultures et traditions, ne peut être que source de richesses et de connaissances pour les êtres humains.

A sa venue au monde l’homme hérite sans le savoir, des gènes de ses parents, de ses grands-parents. Il grandit ensuite avec l’éducation qu’il reçoit de ses parents, qui est elle-même le plus souvent, le fruit de l’éducation de ses grands-parents et arrière-grands-parents (bons et mauvais côté compris). C’est le principe de transmission.

Il développe ensuite avec tout cet héritage, son propre caractère et affirme sa personnalité avec sa liberté de penser. Néanmoins, il subsiste souvent des ressemblances, des similitudes tant physiquement, psychologiquement et/ou mentalement, avec un membre de sa famille, d’une, voire plusieurs générations en arrière.

Il se développe tant bien que mal, en essayant de vivre décemment, et d’être à la hauteur de ses ambitions. Mais, il devra faire face à diverses épreuves et trouver le moyen, la force et le courage de les surmonter. Parmi ces obstacles, il y aura entre autres :
– la santé, moteur d’une vie, mais malheureusement pas infaillible à cause des maladies… ;
– le handicap, engendre la peur, mais personne sur cette terre n’est à l’abri ;
– le racisme, dérange toujours, mais bien souvent, ceux qui le combattent, sont les plus racistes ;
– la politique, déçoit avec les égaux des politiciens, et ils ne respectent pas le pouvoir du peuple ;
– la famille, rassemble ou divise, car être un bon parent devient difficile aujourd’hui ;
– la religion, croyance propre à chaque être humain, mais qui se mêle de tout et oublie sa neutralité ;
– le travail, moteur de l’indépendance financière et sociale, qui met en péril beaucoup de famille ;
– le bien-être, un droit à chacun pour s’épanouir, mais qui est menacé par un stress permanent ;
– le patrimoine, un rêve pour chaque personne, mais le plaisir à un prix ;
– la terre, indispensable aux humains, mais non respecter, se réveille avec des catastrophes naturelles ;
– la démocratie, droit de liberté pour tous, néanmoins bafouée par certains mégalomanes ;
– la dictature, nocive à tout être humain, mais encore tolérée par des personnes avides de pouvoirs ;
– la vieillesse, incontournable, mais aujourd’hui il y a beaucoup moins de respect envers les anciens ;
– la mort, inévitable, mais qui divise parfois les familles notamment lors du partage de l’héritage ;

Comme tous les humains, l’homme commettra beaucoup d’erreurs, fera du mal à des personnes involontairement ou intentionnellement, par ses paroles et/ou ses actes. Il en fera aussi volontairement, puis le regrettera par la suite, car les remords le hanteront toute sa vie … Malgré cela, la plupart du temps, l’homme ne tirera pas les leçons de ses erreurs passées, trop souvent en raison de sa fierté mal placée.

L’erreur est humaine, et cela depuis la nuit des temps. Personne n’y échappe durant sa vie. Néanmoins, la plupart des donneurs de leçons ou de morales, n’appliquent que très rarement ce qu’ils conseillent ou disent aux autres ; c’est le principe du « Fais ce que je dis, mais ne fais surtout pas ce que je fais ! ».

Malgré tous les coups qu’un homme reçoit dans sa vie, que ce soit par jalousie, par méchanceté gratuite ou tout simplement parce qu’il le mérite, je pense que c’est une très grande qualité d’intelligence que de reconnaître les erreurs de sa vie, tout en gardant sa dignité pour pouvoir prendre un autre chemin avec un esprit sain et serein.

Enfin, la vie de chaque être humain est sacrée et seul Dieu peut juger véritablement une personne. Tout le monde sur cette terre passera par le jugement dernier, quelque soit sa race, sa religion ou son statut social.

Quelques préceptes d’arts-martiaux à méditer…
1- La connaissance donne le pouvoir, mais la force de caractère entraîne le respect.
2- Tous ceux qui ne savent pas qu’ils marchent dans l’obscurité, ne verront jamais la lumière.
3- En temps de guerre, il faut pratiquer les arts-martiaux pour essayer de survivre, en temps de paix, pour vivre plus longtemps.
4- La douleur fait penser l’homme, la pensée rend l’homme sage et la sagesse rend la vie acceptable.

Maître Georges RAD
Expert d’ Arts Martiaux
www.eiko-gr.com

Praticien en Massages Bien-être
www.icijomass.com

Message du 30 Novembre 2006

Chers internautes,
Suite à mon message du 20 mai 2006, qui fut aussi la date de sortie des 41 clips vidéo gratuits des programmes du karaté Shorin-Ryu et du Kobudo d’Okinawa à l’ensemble des internautes du monde entier, les réactions de mon entourage familial, professionnel et de tous les membres de notre école « EIKO » ont été très nombreuses.

Il y a eu des encouragements, des félicitations ainsi que des suggestions d’améliorations du contenu mais aussi des critiques concernant le fait que les membres actifs de l’école « EIKO » n’avaient aucun avantage par rapport aux visiteurs du site et qu’en plus certains d’entre eux avaient énormément contribué à la réalisation de ce site.

J’ai été très sensible à ces remarques et je veux également rester fidèle à mon objectif de transmettre et d’ouvrir au plus grand nombre via le net un savoir millénaire et ancestral afin de perpétuer cette tradition.

J’ai aussi été très heureux d’avoir offert gratuitement aux internautes du monde entier pendant plus de six mois l’ensemble des clips vidéo, ce qui a suscité beaucoup d’intérêt et de nombreux messages de félicitations venus du monde entier.

Cependant, dans un esprit de respect envers toutes les personnes qui me soutiennent et afin de réaliser le mieux possible tous les développements à venir du site (vidéos des kihons, kihons waza, hojo undo, bunkaï, renzoku-kumité et kumité, etc.), le bureau directeur et moi-même avons décidé de revoir l’organisation du site en le divisant en deux parties :

Un espace « membres » sécurisé :
Cet espace sera réservé aux membres de notre école ; il permettra d’accéder à des documents inédits, des informations internes, des clips vidéo en visionnage gratuit concernant les programmes du karaté Shorin-Ryu, du Kobudo d’Okinawa, de la self-défense et du tonfa « police ».

Dans cet espace, il sera possible de télécharger des clips vidéo, des fonds d’écran et des écrans de veille moyennant une petite contribution.

Un espace « visiteurs » :
Donnant accès gratuitement aux internautes du monde entier à quelques informations pour la promotion de notre école (organigramme général et but de l’école, historique des disciplines, lieux et horaires des cours, vidéos d’accueil, galeries photos, animées et vidéos, etc.)

Il sera également possible de télécharger des clips vidéo, des fonds d’écran et des écrans de veille moyennant une petite contribution.

Une possibilité de donation sera également créée pour les internautes qui le souhaitent.

Je vous remercie de votre compréhension et de votre action qui permettra à la fois le développement du site et celui de notre école.

Cordialement,
Maître Georges RAD

Message du 20 Mai 2006

Chers internautes,
Cette année 2006 sera une année exceptionnelle car le dimanche matin du 15 janvier, je me suis levé avec une réflexion permanente de retracer le film de ma vie, et suite à cela j’ai eu un énorme élan de générosité qui s’est emparé de moi et qui m’a donné envie de vous faire un don d’une valeur inestimable, et sauf erreur de ma part, unique en son genre dans le monde du web.

En 1970, j’étais un jeune adolescent de 12 ans qui avait découvert à travers le cinéma, le monde merveilleux des arts martiaux et comme tous les jeunes de cette époque, j’avais des rêves, des projets et une très grande ambition de par ma motivation pour réussir dans la vie.

Le temps passe très vite car à l’âge de 48 ans, il s’est déjà écoulé trente-six années de passion et de dévotion sans faille pour les arts martiaux, et cela malgré tous les divers obstacles très difficiles voire très graves pour certains d’entre eux que la vie a semés tout au long de ce chemin. 

J’ai surmonté avec beaucoup de conviction et de mental tous ces obstacles et cela m’a permis de renforcer les acquis, d’avoir une plus grande expérience et surtout une autre vision de la vie. Aujourd’hui je suis un homme comblé car au fil de toutes ces années, j’ai eu la chance, si je peux m’exprimer ainsi, d’avoir atteint mes objectifs en réalisant tous les rêves et les projets que je m’étais fixés. 

Par conséquent, en hommage et en gratitude envers :
– Monsieur Patrick BALKANY (Député-maire de la Ville de Levallois 92300 – FRANCE),
– Monsieur Jean-François ROUZIES (Président du Levallois-Sporting-Club),
– Toutes les personnes, famille et amis qui m’ont soutenu et qui ont eu confiance en moi,
– Tous les Maîtres, disciples, experts, et assistants qui, par leurs savoirs et patience m’ont transmis leur art martial,
– Tous les dirigeants et adhérents de mon école depuis sa création qui, par leur confiance, fidélité, motivation et engagement à mes côtés, m’ont aidé à atteindre mes objectifs,
– Tous les internautes qui, par leur fidélité constante sur notre site web, m’ont aidé à avoir un succès phénoménal de l’audience dans le monde.

J’ai décidé de mettre en ligne sur notre site Internet, en exclusivité, une série de 41 clips vidéos que vous pourrez télécharger gratuitement avec comme contenu, le programme complet des Katas du Karaté Shorin-Ryu d’Okinawa et du Kobudo d’Okinawa de mon Programme Technique « E.I.K.O. » tels qu’ils m’ont été transmis. 

En hommage à tous les Maîtres fondateurs du karaté Shorin-Ryu, les katas présentés sont tout et/ou partie, issus du programme des écoles « SHIDOKAN » de Maître Katsuya MIYAHIRA (1918), « SHORINKAN » de Maître Shugoro NAKAZATO (1921) et « Matsubayashi-Ryu » de Feu Maître Shoshin NAGAMINE (1907- 1997).

En hommage à tous les Maîtres du Kobudo d’Okinawa, les katas présentés sont tous issus de l’école « KODOKAN » de Feu Maître Shinko MATAYOSHI Père (1888-1947) et de Feu Maître Shinpo MATAYOSHI Fils (1923-1997).

J’ai souhaité pour cette unique aventure exceptionnelle, que tous les katas du karaté comme du kobudo des 41 clips vidéos, soient exécutés par les meilleurs éléments de mon école qui ont reçu mon enseignement avec beaucoup de respect et de dévouement depuis des années, à savoir, les conseillers techniques, les assistants et quelques élèves gradés.

La transmission de l’héritage ancien des katas et culturel des arts martiaux qui est arrivée jusqu’à nous est un véritable trésor de références et surtout infini avec un aspect fondamental et vital. 

A ce titre, nous avons le devoir et l’obligation de transmettre sans état d’âme notre savoir aux générations futures pour l’évolution humaine des siècles à venir.

Je souhaite humblement et du fond du cœur que la dévotion et la passion que j’ai pour le Karaté Shorin-Ryu d’Okinawa et le Kobudo d’Okinawa et qui vous est transmis comme un don de soi sans un quelconque aspect financier à travers ces clips vidéos pédagogiques, vous servent si vous le souhaitez, de support de travail afin de contribuer tout au long de votre vie, à votre développement technique, physique et mental, comme ce fut l’ambition des Maîtres fondateurs de l’époque et surtout du véritable but qui était fixé à l’origine pour les arts martiaux.

Quant à moi, je continuerai toujours à apprendre pour transmettre ma passion et évoluer encore plus dans mes recherches et mes réflexions jusqu’à la fin de mes jours. Mais en attendant je regarde inlassablement en spectateur, tous ces clips vidéos avec le même regard émerveillé de l’adolescent de 12 ans que j’étais et, la valeur n’attendant pas le nombre des années, je suis très heureux pour l’ensemble de mes élèves qui figurent dans ces documents uniques car ils expriment chacun avec leur émotion et leur âme, le résultat de tous leurs efforts après tant d’abnégation et de sueur.

Merci de votre attention,
Bon Spectacle, Bon Entraînement

Sincères salutations sportives.
Maître Georges RAD

Message du 15 janvier 2004

Cher Internautes,
Grâce à la magie du net, je peux vous remercier personnellement, et du fond du cœur, de votre fidélité car vous faite partie des nombreux internautes qui font le succès phénoménal de l’audience de notre site Web dans le monde. (Source : rapport d’audience édité par la Société e-stat).

En créant ce site Web, j’ai atteints mon objectif : transmettre ma passion des Arts Martiaux à travers le net aux internautes du monde entier.

En conséquence, pour prouver ma gratitude envers vous, j’ai décidé de mettre en ligne sur notre site Internet, en exclusivité, une série de clips vidéos que vous pourrez télécharger gratuitement avec comme contenu, une partie spécifique de mon Programme Technique « E.I.K.O. » ainsi que quelques applications techniques de combat.

Je souhaite que ces clips vidéos pédagogiques vous servent de support de travail et/ou d’informations diverses quelque soit votre situation personnelle à savoir :

– un membre de notre école internationale d’Arts Martiaux,
– un pratiquant faisant partie d’une autre école d’Arts Martiaux,
– un professeur d’Arts Martiaux en quête de nouvelles sensations,
– un sédentaire à la recherche d’une discipline martiale,
– une personne isolée géographiquement à la recherche d’un Programme de travail,
– un pratiquant voulant améliorer ses acquis techniques,
– un internaute avide de sensations fortes et de démonstrations.

Bon Spectacle, Bon Entraînement

Sincères salutations sportives.
Maître Georges RAD

Message du 20 août 2002

 » Grades « , vue et commentaires par Maître Georges RAD

Chers internautes,
Souvenirs et coup de gueule
En 1970 au Sénégal, j’étais un adolescent de 12 ans et comme beaucoup de jeunes à cette époque, je voulais pratiquer les arts martiaux et ainsi gravir tous les niveaux pour devenir un jour : expert d’arts martiaux.

Par conséquent, à mes débuts dans le club, chaque ceinture de couleur acquise était pour moi une très grande satisfaction et motivation supplémentaire.

Dès l’obtention de la première ceinture noire, j’ai très vite connu la déception, car pour moi, le monde des arts martiaux était un univers hors du commun ou régnait le respect de l’autre, la tolérance, la justice et surtout un état d’esprit d’humilité et de sagesse.

Malheureusement, il faut bien le reconnaître, ce n’était que l’arbre qui cachait la forêt. En réalité, le monde des arts martiaux est un monde totalement hypocrite à tous les niveaux. C’est un monde à part ou les donneurs de leçons oublient de mettre en pratique ce qu’ils demandent aux autres.

Heureusement, il existe de véritables passionnés qui sauvent l’honneur des arts martiaux, mais qui sont malheureusement la cible du « pouvoir » voulant garder ses prérogatives.

La réunification de tous les experts des différentes disciplines dans le respect de chacun et de ce qu’ils enseignent, serait une force considérable bénéfique à tout le monde. En démocratie, la diversité des opinions et le respect des besoins des particularités et des besoins de tous a toujours fait avancer le monde.

L’élément le plus important des arts martiaux que beaucoup de dirigeants et professeurs semblent avoir oublié, reste l’élève car sans lui personne n’existerait : ni associations, ni clubs, ni fédérations.

Le meilleur pédagogue au monde dans une salle vide, ne sert à rien car il ne peut transmettre son savoir.

Examens – Diplômes – Reconnaissance
Il est vrai que l’on a besoin de se protéger faces aux personnes de mauvaise foi qui sont parfois des gens peu fréquentables, par l’obtention des divers documents tels que le diplôme d’Etat pour enseigner en toute légalité et en toute sécurité, le diplôme d’instructeur fédéral pour enseigner bénévolement, et pour ceux qui le souhaitent, étaler leur niveau technique.

Mais en trente ans de pratique, j’ai aussi rencontré ou observé de nombreux professeurs et experts d’arts martiaux diplômés d’état avec des niveaux impressionnants dans leurs disciplines et qui à mes yeux et cela n’engage que moi, ont été loin de m’impressionner. D’une part par leur comportement exacerbé de leur personnalité égocentrique vis à vis des arts martiaux et d’autre part, leur enseignement pédagogique ou technique qui était en décalage par rapport à ce qu’ils prétendaient être, alors cherchez l’erreur ?

Je ne suis plus le jeune adolescent de 12 ans naïf et crédule pour me laisser éblouir par les soi-disant  » experts « .

Aujourd’hui je pense qu’aucun examen, diplôme ou grade ne valent l’expérience et les années de pratique acquises sur le terrain.

C’est la seule crédibilité et référence que je connaisse, mais en tant que fondateur d’une école, je dois être impartial et satisfaire tous ceux qui ne voient pas les choses de la même manière que moi et qui ont décidé de s’entraîner sous ma direction.

Par conséquent, j’ai établi dans le programme technique de mon école, un système de progression classique des grades et de reconnaissance technique afin de permettre à tous nos adhérents, d’aller jusqu’au bout de leur but.

Il y a tant de personnes, jeunes et adultes, motivés et déterminés, qui pratiquent depuis des années et qui malheureusement, n’ont pas les capacités intellectuelles pour passer les différents examens demandés, mais ils ont un savoir-faire pédagogique et technique qui serait profitable aux nouvelles générations d’aujourd’hui et de demain.

Je pense que les autorités concernées doivent trouver un moyen administratif simple de reconnaissance en fonction de leur savoir technique et pédagogique afin de les aider à enseigner bénévolement ou professionnellement quel que soit leur niveau d’étude.

C’est cela les arts martiaux pour moi, car la valeur n’attend pas le nombre des années, et c’est l’art de la vie tout court.

Vie et Arts-Martiaux
Un jour, vers l’âge de 30 ans dans le dojo de la rue Camille Pelletan à Levallois, une journaliste belge est venue me voir pour une interview. La première question qu’elle me posa fut : depuis et pendant combien de temps pratiquez-vous les arts martiaux ? Je lui ai répondu que je ne pratiquais plus, mais que je vivais les arts martiaux chaque jour. Elle me regarda ébahie pendant quelques secondes en silence et me rétorqua : c’est une très belle définition des arts martiaux.

Les personnes en général choisissent les arts martiaux pour des raisons diverses, la self-défense comme système de protection dans la vie de tous les jours, la compétition, la mise en forme physique, les rencontres relationnelles ou le développement personnel.

Mais ils ne savent pas toujours que le choix qu’ils viennent de faire, à un point commun avec la vie de tous les jours.

Il faut pour cela se référer au dicton olympique : « Celius, Altius, Fortius » qui signifie : « plus rapide, plus haut, plus fort ».

Dans les arts martiaux :
1- Plus rapide peu se traduire par la vitesse des techniques, la vitesse des combats et la vitesse des actions psychologiques.
2- Plus haut peu se traduire par la hauteur du physique, la hauteur des techniques, la hauteur des grades et la hauteur des actions dans les domaines psychologiques.
3- Plus fort peu se traduire par la force physique et la force des actions psychologique.

Dans la vie de tous les jours :
1- Plus rapide peut se traduire par la vitesse d’exécution dans le travail, la vitesse des actions faite sur le plan social et la vitesse des réactions des différents états psychologiques.
2- Plus haut peut se traduire par la hauteur du niveau social et la hauteur des actions faite dans les domaines psychologiques.
3- Plus fort peu se traduire par la force faite sur soi-même par une autodiscipline et la force mentale pour combattre tous les états psychologique dû à l’effet de stress.

En conclusion, après avoir énuméré tous ces critères de réflexion entre les arts martiaux et les actes de la vie de tous les jours, il faut méditer sur la question suivante : « est ce que je suis plus rapide, plus haut et plus fort au niveau technique, physique et mental ? »

Si c’est le cas, alors seulement cela voudra dire que l’on est en train d’évoluer réellement en tant qu’être humain.

Grades et Professionnels d’Arts-Martiaux
Il existe à mon avis maintenant, deux sortes de personnalité chez les professionnels d’arts martiaux, sans parler de ceux qui ne le sont pas et qui sont tous aussi concernés :

1- Les personnes qui considèrent les grades comme étant la chose la plus importante de leur vie, car elle leur permet d’exister tant dans le domaine professionnel que dans le domaine privé. Je le comprends et respecte tout à fait leur choix.

2- Les personnes qui ont été très déçues de la spirale médiatique et de l’incohérence du pouvoir qui entoure les grades et qui ont décidé quel que soit leur niveau actuel de ne plus afficher leur grade, de ne plus passer d’examen et de se concentrer uniquement à la pratique et dans l’humilité.

Malheureusement dans le monde où nous vivons, je ne peux que m’insurger sur le mépris que certains détenteurs d’une quelconque autorité ainsi que des professionnels ont de ces derniers sous prétexte qu’ils ne voient pas les choses de la même façon qu’eux.

En réalité, la critique bonne ou mauvaise a toujours été un élément positif pour se remettre en question de même que la concurrence. Les personnes quant à elles qui se permettent de juger ou de critiquer devraient à mon avis se remettre totalement en question car dans la plupart du temps, elles sont incapables d’en faire autant aussi bien dans leurs propos que dans leurs actes.

Malgré cela, je les comprends car seul l’élève est roi dans notre domaine comme le client l’est pour un commerce et pour peu que l’on soit à la tête d’un club en tant que directeur technique comme le Levallois Sporting Club que je dirige depuis 1987 avec environ un effectif de 300 élèves, classé 31ème au top 50 national des clubs et classé 2ème sur 75 clubs dans notre département des Hauts de Seine, sans compter que pour un traditionnel comme moi qui n’ai jamais fait de la compétition en tant que compétiteur de haut niveau, fournir des champions départementaux, régionaux et de France dérange et suscite chez certains, la jalousie et l’envie au point de vouloir détruire les autres par manque d’humilité et à cause d’un orgueil mal placé.

L’homme est perfectible depuis la nuit des temps.

Grades et E.I.K.O.
Fonder une école d’arts martiaux, nationale ou internationale, privée et indépendante, n’est pas de tout repos et à la portée de n’importe qui. Cela demande du fondateur :

– une force de caractère capable de surmonter les obstacles,
– une très grande connaissance historique des disciplines proposées,
– une très grande connaissance technique des disciplines proposées,
– un grand sens de l’organisation,
– un grand sens de la médiation et du respect de l’autre, – un apport personnel financier non négligeable,
– une très grande motivation et détermination,
– un grand sens de la création,
– une passion dévorante pour les arts martiaux.

De plus, il ne faut pas oublier, toutes les personnes motivées qui s’engagent bénévolement auprès du fondateur et qui restent à mes yeux, le maillon indispensable à la survie d’une école et à qui il faut rendre hommage parce qu’ils apportent chacun d’entre eux une pierre à l’édifice.

Enfin, il faut créer, codifier et structurer un programme technique, pédagogique et efficace en fonction de la vision personnelle du fondateur pour apporter aux futurs adhérents, l’équilibre technique, physique et mental qu’ils sont venus chercher.

En créant E.I.K.O., j’ai obtenu tout naturellement les titres de fondateur, président et directeur technique international, qui restent les fonctions suprêmes dans la hiérarchie technique et administrative de chaque école.

Ainsi, par rapport à ces trois titres de très haute responsabilité, plus aucun grade n’aura valeur à mes yeux.

Les grades  » E.I.K.O. « , décernés dans le cadre des différents examens officiels aux membres actifs, ne sont reconnus à ce jour que par notre école et validés par moi-même.

Ainsi, j’ai décidé que le niveau de la 5ème ceinture noire  » GOEIKO « , serait pour le kobudo d’Okinawa, le karaté Shorin-ryu, la self-défense et le tonfa  » police « , le grade le plus élevé de notre école.

A partir du 6ème niveau de la ceinture noire  » ROKUEIKO « , les grades seront décernés à titre honorifique en fonction du nombre d’années de pratique, de l’effort apporté au développement des disciplines pratiquées et du respect des valeurs de notre école.

En faisant référence à notre rapport d’audience international, mis à jour par la société E-STAT, spécialiste en la matière, je remercie à ce jour les 12.000 internautes issus des 60 pays dans les six continents du monde, qui consultent régulièrement notre site web mis en ligne depuis mai 2000, pour leurs félicitations et leurs encouragements, sans oublier nos adhérents.

Grades et Ecoles d’Arts-Martiaux
Je suis pour la reconnaissance totale de toutes les valeurs martiales, issues des différentes écoles d’arts martiaux, anciennes ou nouvelles quelles que soient leurs lieux, pays d’origines, ou nombre d’adhérents.

Je suis pour le respect de leur liberté d’expression technique concernant les niveaux qu’elles attribuent en connaissance de cause.

Je suis pour le respect des lois et règlements de notre pays, à savoir :
– les déclarations officielles,
– les documents d’enseignement professionnels,
– les protections juridiques et administratives,
– la sécurité et l’intégrité physique et mentale des personnes,
– les adhérents sans distinction de race, de couleur ou de religion.

Aucune loi ne peut empêcher une personne de s’inscrire dans un club ou une association, du moment qu’elle est respectueuse envers les autres et qu’elle trouve son bien être en gardant son intégrité physique et mentale.

Aucune loi ne peut obliger une personne à passer un examen de grade contre sa volonté ou l’empêcher de finir ses jours avec ses grades acquis.

Passion et Arts-Martiaux
Je reste toujours et encore à 44 ans, comme un gamin émerveillé face à un nouveau programme de travail que l’on me transmet, quelle que soit sa provenance ou son origine, dès lors que je considère qu’il peut m’apporter un acquis supplémentaire pour essayer d’atteindre la perfection, car on apprend toute sa vie et on ne sait jamais tout.

Cependant, plus nous avançons dans l’âge, plus il faut faire attention à notre capacité physique car nous n’avons que l’âge de nos artères.

J’ai eu le coup de foudre pour les arts martiaux dès l’âge de 12 ans, il se transforma en passion continue qui restera intact jusqu’à mon dernier soupir.

J’ai donné ma vie aux arts martiaux et à l’enseignement afin de transmettre mon savoir aux autres et je souhaiterai le moment venu mourir dans un dojo.

Aucun obstacle n’est infranchissable face à une passion.

Cordialement,
Maître Georges RAD